Les régions à risque sont classées en plusieurs groupes, selon la résistance à la maladie, qui évolue avec le temps. Aux différentes zones de résistance correspondent donc des traitements spécifiques, qui, pour une même zone, peuvent changer d'une année sur l'autre selon l'évolution de la résistance. Il faut savoir que ces traitements préventifs n'empêchent pas d'attraper le palu, mais font en sorte qu'il ne se développe pas, ou alors de façon atténuée. Les traitements peuvent se présenter sous différentes formes : un cachet par semaine, un par jour, trois par jour... Même si leur prise est contraignante, il vaut mieux partir protégé ; vous pourriez le regretter amèrement plus tard. Sachez que les traitements anti-paludéens présentent des contre-indications, et peuvent provoquer des effets secondaires indésirables (rencontrés chez plusieurs personnes à ce jour, et nous avec). Le Lariam, par exemple, pourra avoir tendance à vous rendre tristounet et à voir la vie en noir, même en vacances... Dépressifs s'abstenir... Pour notre cas personnel, "l'effet Lariam" s'est aussi traduit par quelques crises de panique inexpliquées, mais qui revenaient régulièrement (une fois par semaine, le lendemain de la prise hebdomadaire du médicament). Il peut donc être bon de connaître les effets secondaires de tels médicaments pour ne pas trop s'inquiéter une fois en voyage. Même si le pays où vous vous rendez est situé dans une zone à risque, vous n'aurez pas forcément besoin d'un traitement antipaludéen. En effet, vous ne courez aucun risque si vous restez au dessus d'une altitude de 1500 m. Et, pour votre information personnelle, sachez que les moustiques qui transmettent le palu - qui, c'est bien connu, sont de joyeux fêtards - ne piquent qu'entre 22h et 5h du matin environ (et ce n'est pas une blague). Quoi qu'il en soit, cela ne vous empêche pas de vous badigeonner de crème anti-moustique et de vous protéger avec une moustiquaire, si possible imprégnée d'un spray approprié. Non mais :)
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