Autre difficulté du voyage :
l'altitude
Lorsque le bus atteint 4800m (équivalent du Mont
Blanc) ou que le train roule "paisiblement" à 4600m, on se sent tout chose.
L'organisme est mis à rude épreuve et malgré une adaptation assez rapide à l'altitude
(quelques jours), la fatigue est vite au rendez-vous. Nous nous souvenons
particulièrement de la première journée à 3500m. Nous avions de terribles maux de
tête et des nausées. Le soir venu, le simple fait de se retourner dans son lit
constituait un effort, au point de devoir reprendre son souffle.
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Mais il ne faut pas que ces petits
ennuis gâchent le plaisir. Le Pérou est un pays magnifique. Les civilisations
précolombiennes nous ont laissé des chefs-d'oeuvre époustouflants qui restent encore
des mystères, de par leur construction et de par leur signification (lignes de Nasca,
Machu-Picchu, ...).
De nombreux sites incas jalonnent tout le pays, pour le plus grand plaisir
des amateurs du genre. Les civilisations actuelles colorent le voyage, le rendent encore
plus passionnant.
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Les indiens de l'Altiplano se pressant à chaque arrêt du
train pour vendre de la viande fumée ou des gâteaux aux voyageurs, les enfants des
villages ou encore les marchés colorés sont quelques unes des images qui resteront à
jamais gravées dans nos mémoires (que d'émotion !).
Je ne sais pas si la cause en est la
réalisation d'un vieux rêve, ou encore parce que ce fut notre premier grand voyage, mais
pour l'instant il reste notre préféré. D'ailleurs, nous y sommes retournés en l'an
2000 pour visiter le nord du pays.
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