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Après avoir passé 3 semaines au
Viet-Nam, nous restons sur une grande déception. Non pas à cause du pays lui-même, mais
plutôt à cause de l'ambiance du voyage. En fait, nous avions continuellement
l'impression de nous faire arnaquer par tout le monde.
Il est certain que le peuple vietnamien a souffert
de toutes ces années de guerre, puis de 20 ans de communisme, et on comprend aisément
qu'il veuille aujourd'hui profiter au maximum de l'opportunité offerte par le tourisme.
Mais faut-il pour autant continuellement et ouvertement arnaquer le touriste ? La
directive semble être la suivante : ne surtout pas mélanger les vietnamiens et les
touristes. Pour ce faire, autocars (mini-bus) spéciaux ou encore files d'attentes
séparées dans les musées sont de rigueur.
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Au moment de notre voyage (été 95), le prix
des entrées de musées était, pour le touriste, 11 fois plus élevé que pour les
Vietnamiens. Cette "ségrégation" se retrouve un peu partout, comme par exemple
dans les trains où il y a officiellement 2 tarifications distinctes. L'État vietnamien
montrant lui même l'exemple, on peut difficilement reprocher au simple commerçant ou
hôtelier d'agir de la sorte.
Du coup, durant tout le voyage, il a toujours fallu se battre pour obtenir
des tarifs moins prohibitifs que ceux que l'on voulait nous imposer.
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Le fait que tout soit arrangé
pour que le touriste côtoie le moins possible les autochtones nous a vraiment déplu.
Ceux qui ont l'habitude de voyager en "organisé" ne sentiront peut-être pas la
différence avec un autre pays, mais pour ceux qui préfèrent voyager seuls et libres, il
est préférable d'être prévenu. Bien sûr, la situation et l'état d'esprit peuvent
évoluer.
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NATHOU & NONO - © 1996-2002
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