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Non loin de Puerto-Barrios, sur
la côte caraïbe, se trouve le village de Livingston. Dans ce lieu coupé du reste du
pays (on ne peut y venir qu'en bateau), on se croit plus en Afrique qu'au Guatemala...
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Effectivement, les habitants de
Livingston sont les descendants d'esclaves noirs en fuite qui se sont installés ici. Des
enfants que nous avons vu danser, nous ont immédiatement fait penser aux danses
africaines. Les habitants de cette étrange endroit donnent vraiment l'impression d'avoir
réussi à perpétuer des traditions et une culture africaines.
A Livingston, il n'y a pas grand chose à faire sinon observer les
autochtones dans leur façon de vivre. Ici, les mamas bien en chair déambulent en tordant
le postérieur, comme les vraies. Le village est calme ; tout se fait en douceur, sans
précipitation.
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Livingston est doté d'une longue plage qui mène au lieu-dit "Las
Siete Altares" (les 7 cascades). Il faut longer la plage (et non pas le Rio Dulce)
pour s'y rendre ; deux bonnes heures (en traînant) sont nécessaires, mais cela vaut le
détour car le site est très chouette. Des retenues naturelles forment comme de grosses
baignoires, où l'on peut faire trempette. Une fois dans l'eau, impossible d'en sortir
tellement on s'y trouve bien (à l'abri de la chaleur torride). La végétation dense
recouvre la rivière et préserve ce petit paradis des rayons brûlants du soleil, en
refermant le site sur lui-même.
La population noire est majoritaire à Livingston ; mais le
visage de cette jeune fille, photographiée près de la plage, nous rappelle qu'ici on est
en territoire maya. |
Arrivés à Livingston depuis Puerto-Barrios, il était préférable
que nous repartions par le Rio Dulce. Cette rivière relie le lac Isabal à l'océan par
de nombreux méandres. La jungle occupe les berges escarpées où les animaux sont
protégés (biotopo).
Le bateau stoppe au village de Rio Dulce où les bus en direction de Flores font un
arrêt. Nous avons vite compris que le voyage serait difficile, la route laissant place à
la piste dès la sortie de Rio-Dulce. Et là, en faisant des bonds de 10 cm sur nos
sièges, on a su ce que c'était que de la piste... Le trajet dure 4 heures jusquà Poptun
(100 km) et il faut encore compter 4 heures, dans des contidions similaires, pour
rejoindre Flores (100km de plus).
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NATHOU & NONO - © 1996-2002
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