C'est un phénomène géologique (érosion sur différents types de pierres) qui a sculpté ce paysage si particulier.

La visite peut se faire par une excursion de trois jours en mer, ce que proposent les différents cafés d'Hanoï, qui font aussi office d'agences de voyage. Bon, on se retrouve avec une dizaine d'autres touristes sur le bateau, mais c'est sans doute la solution la plus simple et la plus économique.

Il est agréable de dormir sur le pont du bateau et d'y admirer le magnifique ciel étoilé. La nuit, l'eau est comme fluorescente dans la traîne des nageurs (sans doute à cause du plancton brassé) et sa température reste très agréable.

   La vue de quelques limules dans le port de pêche de Cat-Ba (sorte de grosse bébête, un peu comme un crabe d'une trentaine de centimètres avec une carapace et des pattes partout) nous a un peu refroidi. Mais bon, il faut se dire que la probabilité d'une rencontre lors de la baignade est très faible.

   En traversant le fleuve rouge (longue file d'attente avant le ferry), cette vieille dame nous a vraiment séduite. Ne prenez pas pitié de ses dents, elle sont tout simplement laquées. C'est juste pour être plus belle.

Ha, formidable le bac ...

Effectivement, il faut l'emprunter pour traverser le fleuve rouge. En période de mousson, ce dernier est en crue et il y a un sacré courant... Deux bateaux sont alors nécessaires pour retenir et faire traverser la barge où s'entassent tous les véhicules.

Comme le fleuve est en crue, il sort de son lit. L'embarcadère ne changeant pas de place, il faut retrousser son pantalon et gambader dans cette eau à la couleur douteuse. Les véhicules doivent prendre plus ou moins d'élan pour atteindre l'embarcation. Le suspens est total quant à la réussite de l'opération...

Les pots d'échappement font des bulles, les roues patinent...

Et nous, on est tout mouillé !