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Plusieurs agences organisent des «excursions» dune journée pour
aller à la lagune de Quilotoa (via Zumbahua) ou bien jusquau refuge du volcan
Cotopaxi. Nous avons consulté plusieurs agences, les prix sont équivalents (août 2000 :
de $20 à $25 par personne pour la journée). Le principe est simple : on part en 4x4, il
sarrête à la demande pour que lon puisse prendre des photos, discuter avec
des gamins ou alors gratouiller un lama entre les deux oreilles, et ça cest le
pied.
Il est possible de manger du «cuy» en ville, il suffit de demander à son
hôtel où il est possible d'en trouver. Le cochon d'Inde, ça se prononce «couille». Il
se mange entier ou par moitié. En entier, c'est plus rigolo... Les dents de la bête
pointent droit vers le ciel. Il convient de passer commande quelques heures à l'avance,
car ce plat nécessite une certaine préparation. Bon, voyons maintenant tout ce qu'on
peut faire autour de Latacunga. Vous verrez, c'est assez impressionnant !
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SAQUISSILI
Cest là que se tient, le
jeudi, «le plus beau marché dÉquateur» :) (voir rubrique «Otavalo»). Un
marché aux bestiaux quils disent, nous on a juste vu quelques poules et quelques
cochons dInde... par contre on a trouvé les abattoirs, en fin de matinée, mazette,
il vaut mieux avoir le coeur bien accroché et avoir pris un petit déjeuner léger...
:) Ici,
les mamies découpent des vaches entières à bras le corps, à la hache et au couteau !
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Cest un chouette marché, là encore, presque toutes
les rues sont envahies par les étalages de fruits, légumes et autres victuailles. Le
marché reste typique, même si un petit coin est réservé aux produits destinés aux
touristes... Les indiens sont les plus nombreux, habillés de couleurs chatoyantes,
cest un vrai spectacle. Ce marché est à notre avis plus intéressant que celui
dOtavalo, pourtant très réputé.
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QUILOTOA
Il est très facile de s'y rendre.
Un bus quotidien, au départ de Latacunga, dessert successivement Zumbahua, Quilotoa et
Chugchilán. Par contre le trajet retour se fait le lendemain matin (vers 3 - 4 heures)...
Voici l'itinéraire que nous avons suivi :
- Jour 1 : Latacunga - Zumbahua - Quilotoa (en bus)
Descente au bord de l'eau (repas et nuit au village)
- Jour 2 : Quilotoa - Chugchilán (rando à pied)
Nuit à Chugchilán
- Jour 3 : Retour à Latacunga en bus (départ à 3h,
arrivée à 7h pour le p'tit déj)
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Quilotoa est à ne pas manquer.
Les paysages pour sy rendre sont magnifiques, les cultures sétendent sur des
kilomètres, et sur des pentes abruptes... Ici (comme partout en Équateur) on ne cultive
pas en terrasses pour pouvoir travailler à l'horizontale, mais on plante sur le terrain
tel quil est, ce qui est vraiment particulier. Toute la montagne est recouverte de
cultures, jusquau moindre recoin.
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Après quelques heures de route, on arrive à la lagune,
paysage de rêve, un immense cratère rempli dune eau bleue ou verte selon
l'ensoleillement... Il paraît que leau de la lagune est salée (en tout cas, elle
est très alcaline) ; les gens de là-bas disent à cause de cela que cest un bras
de mer... Des équipes de scientifiques auraient déterminé que la lagune était profonde
de 250 m. Des restes de bateaux y ont aussi été trouvés (selon les villageois). Des tas
de légendes circulent quant à cette lagune. En tout cas, elle est superbe !
A noter, la construction imminente d'un hôtel (en briques séchées,
habitat certes traditionnel) au fond même du cratère, juste au bord de l'eau
un
beau gâchis environnemental !
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Il est possible de faire le tour complet de la lagune en 5
ou 6 heures.
On peut également descendre au bord de leau (leau est à 3600 m, le haut du
cratère à 4000 m), cest une chouette petite balade, et on peut si on veut remonter
la côte en mule (lanimal, pas les pantoufles). Nous, nous avons choisi de remonter
à pied, pour diverses raisons :
- moi, Nathou, jaurais eu peur sur une mule :)
- il fallait quon sentraîne pour voir si on résistait à laltitude
(nous avions pour projet de grimper sur le volcan Cotopaxi)
- nous sommes encore jeunes et plein dentrain, ça aurait été la honte de ne pas
monter par nos propres moyens, question dhonneur !
- cest pas bien sympa pour les mules
- ça évitera quon nous demande, sur les photos : «la mule, elle est dessus ou
dessous ???».
Bref, nous voici donc partis
Il nous aura fallu un peu moins dune heure pour
se taper les 400 m de dénivelée, le tout à 4000 m... Ce ne sont pas ceux qui partent le
plus vite qui arrivent en haut les premiers ; il est préférable de marcher toujours au
même rythme (pas trop rapide) sans jamais sarrêter. Jai (Nathou) dû y
laisser une partie de ma santé et la moitié dun poumon, mais jai réussi !
;)
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Nous avons trouvé un hébergement sommaire à Quilotoa.
Manuel et sa «petite» famille tiennent un hôtel rustique juste à coté du belvédère.
Pour quelques dollars, ils assurent le gîte où l'on couche sur de la
paille couverte de carpettes individuelles. L'unique pièce est équipée de cloisons en
paille afin de séparer un minimum les chambrées.
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Il est vivement conseillé d'utiliser son duvet, sur lequel
on pourra toujours ajouter quelques couvertures fournies par la maison. Une fois le feu
éteint (car cheminée il y a), ça caille vraiment !
Manuel assure le gîte, mais aussi le couvert... Et là, c'est fabuleux ! Cette fois
(contrairement à l'hébergement), le repas se passe chez Manuel sur la table familiale.
Son épouse est un vrai cordon bleu. Sa soupe de pâtes est divine et ses patates
délicieuses ; nous avons goûté quelques «habas», sorte de haricots à manger sans la
peau (bon, quand on nous la dit cétait un peu tard). Quant à la quantité,
on pourrait dire qu'il s'agit de la formule «à volonté» !
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CHUGCHILÁN
Pour se rendre à pied de Quilotoa à Chugchilán, il est préférable
de ne pas partir trop tard (9 ou 10h). Nous avons fait cette rando parce qu'elle nous a
été conseillée par le guide qui devait nous emmener au Cotopaxi. Rando à faire bien
sûr avec son sac complet (on ne repasse pas à Quilotoa) pour bien entraîner l'organisme
aux efforts de longue durée en altitude.
On longe le bord du cratère par la gauche sur environ 1/4 de tour, puis on descend par un
sentier jusqu'au village de Huayama. Demandez l'école («Donde esta la escuela ?»). Une
fois le village traversé, il faudra trouver le «canyon», seul point de passage pour
remonter sur Chugchilán. Ce canyon est très impressionnant, c'est une «Capadocce» à
lui tout seul. On marche un bon moment coincé entre 2 parois verticales distantes de
moins de 1 m. Le sentier descend ainsi du plateau pour rejoindre un cours d'eau quil
faudra traverser sur une passerelle sommaire. Poussière, soleil de plomb et chiens
errants sont de la fête. Une fois le cours d'eau franchi, il ne restera plus qu'à
remonter sur Chugchilán (au moins 1h de montée non-stop). A partir du canyon, il n'est
plus possible de se perdre. Par contre, entre la lagune et le canyon, il est préférable
de demander le plus souvent possible son chemin. Nous nous sommes plantés à plusieurs
reprises et à chaque fois une âme charitable nous a remis sur la bonne piste.
Le village de Chugchilán est minuscule, nous y avons croisé quelques Américains venus
passer quelques jours dans cet endroit paisible pour faire du cheval. On y trouve quelques
solutions pour manger et se loger. De là, deux bus partent très tôt le matin (3 et 4h)
pour Latacunga. Le premier est direct et le second passe par Quilotoa et Zumbahua.
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LE COTOPAXI
Voir la page suivante qui lui est entièrement consacrée
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NATHOU & NONO - © 1996-2002
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