Dabord il ny a rien à
voir à Chimbote, qui est une ville industrielle qui vit de la production de farine de
poisson. Nous, on sest arrêtés là pour faire un saut jusquaux ruines de
Sechin (Casma), mais notre colectivo, qui devait partir «dans les 10 minutes» était
encore sur le trottoir après 1h30 dattente (d'ailleurs il y est peut être
encore...), et après ça faisait trop tard pour la visite. Nous avons donc passé
laprès-midi à Chimbote, où règne sur toute la ville une perpétuelle et
sympathique odeur (qui vient des usines de farine de poisson). Au bord de locéan,
cest la décharge et les égouts. Tout semble sale ici, ça donne pas envie de venir
y passer ses vacances...
|
DE CHIMBOTE A CARAZ (par le Canyon dEl Pato)
|
Rien quen voyant le bus, on a une petite idée de létat
supposé de la route :). Il ny a pas
énormément de kilomètres, mais il faut quand même près de 8 heures pour se rendre à
Caraz. Le paysage est particulièrement inhospitalier par endroits, et la route vraiment
défoncée. Le canyon est très encaissé, très fermé ; la route qui passe près du fond
et les parois relativement rapprochées nous donnent limpression dêtre
minuscules face à la montagne. Le bus était tellement secoué quil était
difficile de faire des photos depuis lintérieur. Nous avons donc profité
dune panne (pas étonnant, avec un tel traitement !) pour en faire quelques unes...
Pas facile de croiser d'autres véhicules dans les tunnels, et le chauffeur n'a pas
rigolé (et les passagers encore moins) lorsqu'il a compris qu'il n'avait d'autre choix
que de reculer en aveugle, guidé par un camion qui nous faisait face... Nous avons enfin
atteint Caraz ; le bus quant à lui, qui devait poursuivre jusquà Huaraz, est de
nouveau tombé en rade...
|
|
|
NATHOU & NONO - © 1996-2002
|
|
|
|