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-Alt. 2700m-
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L'ancienne cité inca retrouvée
par Bingham en 1911 est invisible depuis la vallée ; les conquistadores espagnols n'ont
d'ailleurs jamais trouvé le dernier refuge des Vierges du soleil et de l'Inca Manco
Capac.
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Au fond, dans la vallée qui
entoure littéralement le Machu, coulent les eaux limpides et glacées du Rio Urubamba. Il
faut savoir que ce n'est pas une simple rivière mais le plus grand fleuve du monde ! Ce
n'est autre que le début de l'Amazone. D'abord appelé Urubamba, puis Ucayali (au
confluent avec le Rio Apurimac), et enfin Rio Amazonas (au confluent avec le Rio Maranon),
le fleuve change donc de nom à trois reprises.
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La dimension, l'état de
conservation et la localisation des ruines font du Machu Picchu le site préhispanique le
plus spectaculaire d'Amérique Latine. Il ne faut pas manquer d'admirer le calendrier
solaire (horloge) au centre de l'Intihuatana. Les lamas, quant à eux, broutent
paisiblement au milieu des ruines.
Pour le retour sur Cuzco depuis le Machu Picchu, il faut se
préparer à gagner durement sa place dans le train. Effectivement, la gare de Puentes
Ruinas (Machu Picchu) n'est pas un terminus. C'est un train déjà bondé qui arrive en
gare. Avant même l'arrêt complet du train, indiens et touristes se précipitent aux
portes des wagons. Bien sûr, il existe des convois réservés aux touristes (Autorail),
mais ils sont bien plus chers ; et puis quel bonheur de voyager parmi les Quechuas !
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NATHOU & NONO - © 1996-2002
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